Là où il n’y a pas d’homme: scénographie acouslumière #3

Dispositif scénique modulable constitué d’images-lumière, d’un environnement sonore, multi-écrans et d’un individu. 2010 Durée: 75mn.

Là où il n’y a pas d’homme est le troisième projet de la série des SCÉNOGRAPHIES ACOUSLUMIÈRE. Ce dispositif scénique poursuit les recherches sur les représentations de la mémoire, et clôt la trilogie de la série initiée lors de deux installations précédentes. Ce spectacle est soutenu par le Conseil Régional NPdC, la Drac Spectacle vivants et le Crrav/Pictanovo.

Là où il n’y a pas d’homme propose une réflexion axée sur la représentation du témoignage historique, sur sa transmission et sa réception. Cette démarche se réfère à l’image d’ archive et documentaire liée à certains événements de la Seconde Guerre Mondiale. Ces ressources sont nos matières premières pour l’écriture et pour la fabrication de la lumière vidéo-projetée, l’image projetée est exclusivement issue de nos propres tournages à Berlin.


Xavier Boyaud: Conception, scénographie, image-lumière.
Laurent Ostiz: Environnement sonore et composition musicale.
Yves Santamaria: Historien, conseiller.
Erwan Defachelles: Co-auteur et assistant à la mise en scène.
Michel Quidu: Interprétation.

Eric Blondeau: Régisseur général.
Xavier Boyaud/Laurent Ostiz: Ingénierie système, audio-visuel et informatique.
Alain Le Beon: Construction/Atelier du Virolois.
Thomas Ramon: Construction/Atelier du Virolois.

Production: Le Crrav/Pictanovo, centre Régional de Ressources Audiovisuelles NPdC. La Drac NPdC. Le Conseil Régional NPdC. Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier NPdC. Réminisences.

Résidences: Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier Nord/Pas-de-Calais, La Makina – Hellemmes.

Partenaire: Le Comptoir de Babel – Roubaix, Le Théâtre de la Verrière – Lille
Diffusions: Culture Commune, scène nationale du bassin minier Nord-Pas de Calais.

 

A propos de la démarche: plus d’infos sur le site de Réminiscences.

La mémoire qui s’attache aux connaissances prend symboliquement le pas sur la mémoire liée au contexte et aux événements vécus. Le rapport aux images, et spécifiquement aux images d’archives, à ces témoignages filmés ou enregistrés qui “fabriquent” l’Histoire, constitue un axe important de notre recherche. Cette mémoire historique qui en découle se fige dans des représentations qui constituent aujourd’hui un matériau de référence. Notre démarche n’est pas celle de l’historien qui veut comprendre les causes profondes ou directes d’un événement. Il s’agit plutôt de découvrir comment ces images du passé résonnent à travers un regard actuel. Comment elles constituent une vision du passé, une connaissance historique à transmettre, un “savoir” à réactualiser.

L’importance de plus en plus grande accordée à la technologie et au processus de délégation de la mémoire (numérisation puis stockage des informations, des connaissances) constitue une évolution considérable, qu’il faut savoir mettre en question. Face à ces enjeux, comment proposer une interprétation de l’histoire par le biais de sa représentation visuelle ? Le temps qui nous sépare de notre période de référence commence à dessiner une frontière entre l’Histoire et sa continuité dans le présent. De là est née notre volonté de redécouvrir symboliquement ces événements afin d’examiner présent et avenir, de mettre en place des comparaisons qui ne seraient pas des hiérarchies, et d’éclairer les événements contemporains à la lumière de cet héritage.


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